La technique de la marche Afghane

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La Marche Afghane : qu’est-ce que c’est ?

La marche afghane n’a rien à voir avec les kalachnikovs, le cannabis ou les tapis, mais elle vient d’un style de marche observé en Afghanistan. L’auteur Edouard Stiegler, qui en 1990 a écrit le livre « régénération par la marche afghane », a remarqué que les éleveurs de chameaux qui arrivent à Kaboul après une longue traversée des plateaux afghans ont une apparence fraîche après une marche de plus de 700 km pendant 12 jours. Il a observé qu’ils respiraient avec seulement leur nez. Cette habileté innée a été développée et transformé en une forme de marche qui est physiquement efficace et presque méditative de part sa concentration sur le rythme et la respiration.

La Marche Afghane : une technique transcendantale

La Marche Afghane est souvent enseignée aux touristes par un accompagnateur en montagne. La technique de la Marche Afghane est basée sur la synchronisation de votre respiration avec les pas de la marche selon une rythmique ajustée au type de terrain pratiqué, de votre propre corps, des bagages portés, des dénivellations, des montées ou des descentes. Lorsqu’on regarde le paysage de l’Afghanistan, on note le bien fondé de cette technique. L’Afghanistan est une terre sauvage, avec un paysage de hautes montagnes, ou prévaut un mode de vie nomade et impose une manière particulière de se déplacer en harmonisant les ressources de son corps et de sa conscience.

C’est l’américain Edouard G. Stiegler, qui vers 1970, découvrit cette marche des nomades afghans pendant leurs longues pérégrinations. Il en expérimenta l’efficacité et les bienfaits et le divulgua en occident grâce à son livre traduit en 1980 en français.
En marchant, il faudra coupler le nombre de pas sur le rythme de respiration profonde, ce qui permet de marcher plus longtemps sans trop d’effort.

Comment pratiquer cette technique de Marche Afghane ?

En marchant, il faut inspirer par le nez sur les 3 premiers pas, garder l’air dans les poumons au 4ème pas, ensuite expirer aussitôt après sur les trois pas suivants, et vider les poumons de tout air au dernier pas. Le cycle se perpétue à nouveau. On commence par décompter mentalement au début de la marche, et avec la pratique, la synchronisation des pas et de la respiration deviendra automatique. La Marche Afghane est simple mais très efficace.A force de la pratiquer, on en retire des bienfaits immédiats et progressifs.

A pratiquer n’importe où en ville ou à la campagne, sur une pente, un escalier…